Description
Septembre 1999, Stéphanie Gibaud est embauchée chez UBS (Union des banques suisses). Elle ne ménage pas sa peine pour organiser des événements à l’attention de clients et de ceux qui pourraient le devenir. Son employeur n’ouvre ses portes qu’aux personnes pesant plusieurs millions d’euros. Juin 2008. Sa supérieure hiérarchique surgit dans son bureau. Celui du directeur général d’UBS vient d’être perquisitionné et l’on exige qu’elle efface de son disque dur tous les fichiers contenant les noms des clients et de leurs chargés d’affaires. Stéphanie Gibaud refuse.
Débute alors un vrai thriller entre un établissement bancaire et l’une de ses cadres qui n’accepte pas d’être complice quand elle se rend compte qu’UBS participe, en toute illégalité, à l’évasion fiscale de Français fortunés vers la Suisse et, comme le souligne Antoine Peillon dans sa postface, « au blanchiment en bande organisée de fraude fiscale ». Son téléphone est placé sur écoute. Des enquêteurs lui donnent des rendez-vous secrets pour en savoir plus sur les méthodes d’UBS… La banque cherche à la pousser à la faute. Son ordinateur est piraté. Les fichiers convoités sont détruits avant de réapparaître, modifiés. Menaces, brimades, mise à l’écart, collègues dressés contre elle, tout est bon pour la détruire, et quand la dépression s’installe, on la fait passer pour folle. Un impitoyable harcèlement au travail.
Stéphanie Gibaud, spécialiste du marketing et de la communnication, a travaillé à l’ambassade des États-Unis à Paris et au Racing Club de Lens avant de rejoindre UBS.
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